fbpx
Office Manager Gang

A propos

Hello! J’espère que tu vas bien! 🙂

Tout d’abord, merci pour ta visite et ta curiosité! Si tu es arrivé sur cette page, c’est que tu souhaites en savoir un peu plus sur ce blog, qui se cache derrière et ce que tu peux y trouver.

Alors sans plus de suspens, passons aux présentations!

Je m’appelle Elodie.

Pendant plus de 15 ans, j’ai cherché mon job idéal et cultivé de nombreuses frustrations. Une sensation désagréable finissait toujours par m’envahir au bout de quelques mois dans mes fonctions: celle d’avoir fait le tour de la question et de ne plus rien avoir à apprendre.

Résultat: je finissais par quitter mes fonctions, refusant le status-quo et toujours en quête d’une vie professionnelle qui me ferait enfin vibrer.

La première année se passait bien. J’occupais des postes de business manager, d’assistante de direction ou de responsable x ou y…Enfin au départ.

Après 3 mois, je me voyais confier des tâches supplémentaires. Cela me plaisait beaucoup! J’étais souvent à l’origine de ces évolutions de poste. Mais pour être honnête, je souffrais systématiquement du manque de reconnaissance.

La malédiction du diplôme manquant

J’ai commencé à travailler à l’âge de 20 ans avec un CAP esthétique cosmétique en poche, certes complété par une certification en management des unités bien-être, mais pas suffisant pour pouvoir prétendre à un salaire confortable en France, et surtout sans valeur en dehors du domaine du luxe.

Après 15 ans d’expériences professionnelles en France et à l’étranger, de manager à responsable de tout un tas de trucs, en expatriation, un niveau d’anglais bilingue, je me suis réveillée un matin ne sachant plus quoi faire pour passer à l’étape supérieure.

Pour amorcer ce tournant, j’ai mise en place la batterie d’actions bien connue des personnes en reconversion: bilan de compétences, cours du soir pour valider un BAC filière littéraire (ma conseillère était persuadée que c’était un passage obligatoire), puis BTS assistante de gestion PME PMI en VAE.

Malgré 2 ans de travail personnel, 4 ans en poste et ces jolies victoires, impossible de négocier une nouvelle situation dans l’entreprise qui m’embauchait alors. Ma demande de congés individuel de formation pour continuer des études au niveau licence avait été rejetée une fois et la seconde proposition (qui ne peut pas être refusée par l’employeur) m’avait value les foudres de ma direction. Il était temps de tourner la page et de trouver un métier, une boîte, aussi atypique et rebelle que moi, à la hauteur de mes ambitions. Nous nous sommes séparés grâce à une rupture conventionnelle.

Mais existait-il ce poste rêvé? Je ne le pensais pas. Toutes les connaissances et les amis à qui je demandais conseil me donnaient la même réponse (y compris ma délicieuse conseillère Pôle Emploi):

« Tu ne trouveras jamais avec ton diplôme actuel un bon poste qui regroupe management, stratégie, créativité, absence de routine, environnement international et bon salaire. Fais toi une raison et prends un poste en bas de l’échelle, puis en fin de carrière, peut-être quand tu auras 50 ans, tu pourras monter en grade et faire ce qui te plaît. Il faut être patient. »

C’était mal me connaître.

Un saut dans le vide

Pendant deux ans après ma rupture conventionnelle, j’ai exploré des sujets et passé des dizaines de certifications dans des domaines qui me tenaient à cœur: l’organisation, l’efficacité, la productivité, le blogging, le développement personnel, la sophrologie, la PNL, la naturopathie et le digital dans les grandes largeurs.

Mon objectif était de me mettre à mon compte en inventant un métier sur-mesure.

Puis la solitude a commencé à se faire sentir. J’avais tout le temps du monde à ma disposition pour apprendre de nouvelles choses et lancer mon activité, mais aussi le besoin viscéral de rencontrer des gens et de rejoindre une équipe. Rester à la maison ça va bien deux minutes. Mes droits arrivaient aussi bientôt à expiration et je n’avais pas réussi à mettre en place quelque chose de concret pour pouvoir en vivre à plein temps.

Echec? Oui, parce que je n’ai pas réussi à monter mon entreprise et à en vivre. Non, parce que tout ce que j’ai appris pendant cette période en entreprenariat, sur moi-même et sur les autres m’est utile à mon poste d’Office Manager actuel.

Contrainte et forcée, j’ai refait mon CV et je suis partie à l’assaut des annonces emploi pour des postes d’assistante de direction ou de responsable de boutique. Les descriptifs de postes correspondaient à mes compétences, pas de surprise, rien de nouveau. A chaque fois que je cliquais sur le bouton envoyer pour candidater, c’est tout mon corps qui hurlait: « non ne fait pas ça! ».

Mon estomac se nouait. Je ne dormais plus. Je l’avoue: j’espérais secrètement que personne ne me réponde.

J’avais tellement peur de reprendre un travail dans lequel j’allai de nouveau me perdre et m’ennuyer à mourir au bout de seulement quelques mois! J’avais 36 ans, il était temps d’enfin trouver ma voie et d’arrêter de sauter sans conviction d’un boulot à l’autre. Il fallait que je trouve autre chose.

« Recherche couteau suisse avec de l’humour. »

Après un mois de recherches, j’avais vraiment la rage. Je sabotais mes entretiens d’embauche, trouvais toutes les excuses du monde pour faire marche arrière quand cela ne suffisait pas et j’ai même refusé des postes après avoir reçu des propositions.

J’étais convaincue que mes années de travail, ma détermination, ma curiosité et mon ambition ne pourraient pas s’exprimer dans ces postes qu’on me proposait. Pourtant, le calendrier me rappelait chaque jour à quel point la situation devenait critique.

Sauvée par l’algorithme.

A force de jours et de nuits à traquer les offres d’emploi, des annonces un peu différentes ont commencé à apparaitre dans mes fils de recherches, associées aux doux noms de postes alors inconnus au bataillon. Office Manager. CHO. Happiness Manager.

RH, comptabilité, organisation, stratégie, administratif, événementiel, gestion des fournisseurs, des clients, de la facturation, des commandes de café, du bien-être des équipes, des anniversaires et des repas de Noël, des déménagements, des voyages et des notes de frais…Le tout sur une jambe en tournant trois fois sur soi-même, une raquette de ping-pong coincée entre les dents.

Un nouveau monde s’est ouvert à moi et ce que je voyais me faisait enfin relever la tête et sourire, excitée à l’idée de pouvoir enfin concrétiser mes idéaux et nourrir mes valeurs.

J’ai travaillé d’arrache-pied sur mes candidatures. Ne sachant pas comment me positionner lors des entretiens, j’ai commencé par me casser les dents dans cet univers, souvent des offres au cœur de startup, environnement tout nouveau pour moi à l’époque. Trop cool. Trop stricte. Trop rebelle. Trop décalée. Trop parfaite aussi parfois! (On ne peut pas cocher toutes les cases, c’est louche).

Des dizaines de fois, j’ai été rejetée des processus de recrutement, faute d’expérience intitulée Office Manager sur mon CV. Mais je n’ai rien lâché. J’ai commencé à recevoir des propositions de signature de contrat d’Office Manager, mais une candidature en particulier me faisait chavirer de bonheur. Je voulais ce poste, comme jamais je n’avais voulu un job avant. Appelez ça l’intuition, le gut feeling ou l’univers qui m’envoyait un signe, peu importe. Je jouais aves les deadlines des autres recruteurs, dans l’attente du verdict pour le poste de mes rêves.

Le 2 août 2019, alors que j’ouvrais fébrilement ma boîte email dans l’attente du retour tant espéré, c’est toute ma vie qui a basculée:

« Bonjour Elodie,
Bonne nouvelle, nous avons décidé de travailler ensemble.
Tu as moins de compétences sur ce métier que l’autre candidat mais nous avons aimé ta personnalité, ton envie d’apprendre, et ton enthousiasme, ainsi que ton anglais 🙂 « 

J’ai gagné.

L’envie d’apprendre

Je n’ai pas triché et mon entretien d’embauche était surprenant. Compétences en comptabilité? Juste les bases. Connaissances des démarches RH, de la fiscalité, des dossiers complexes de référencement fournisseurs? Pas vraiment! Mais j’ai envie d’apprendre et j’apprends vite. Je suis capable de m’adapter, je suis curieuse. Mon expérience professionnelle est basée sur le management et l’organisation stratégique, les missions que vous proposez sont parfaitement complémentaires et ça m’intéresse beaucoup.

Et nous y voilà! Je suis office manager depuis 2019, Ange gardien du bureau, amoureuse du Chaos mais surtout de mon job, de ma boîte, de mon équipe et de mes dirigeants.

A la fin de ma première semaine en poste, j’ai pleuré de joie sur mon canapé (pour de vrai). Satisfaction ultime d’avoir la sensation d’être enfin à ma place, de nourrir mes aspirations profondes et d’avoir trouvé des gens qui avaient vu en moi une personne de confiance et capable d’apprendre. Une envie furieuse de prouver, à eux comme à moi, qu’ils avaient eu raison de me faire confiance.

Depuis, il ne se passe pas une semaine sans que je prenne quelques minutes pour apprécier cette victoire. A chaque fois que je me sens submergée par les tâches ou que je commence à douter de moi-même, je relis cet email du 2 août 2019 à 9h27. C’est une ancre qui me ramène à mes aspirations, à mes rêves et à mes responsabilités.

Pourquoi le blog Office Manager Gang?

J’ai décidé dès mes premières semaines en poste de partager ma nouvelle vie d’office manager sur ce blog parce que je trouve cela fantastique de vivre à une époque où les profils atypiques commencent à aussi trouver leur place et à être reconnus en entreprise. Ce n’est pas facile, il faut se remettre en question, se casser les dents, candidater des dizaines de fois, apprendre à se positionner, prendre le temps de clarifier ce que l’on veut vraiment.

Mais c’est possible. Possible de trouver une boîte alignée avec ses valeurs, qui donne sa chance aux personnes qui en veulent et un job dans lequel même les plus réfractaires à la routine peuvent s’éclater.

Je voudrais redonner espoir à toutes les personnes là dehors à qui l’on dit qu’elles ne rentrent pas dans une case, qu’elles n’ont pas le bon diplôme, qu’elles devraient éviter de se reconvertir « en ce moment » ou qu’il faut être patient et ne pas tenter d’enfoncer les portes.

C’est faux, vous pouvez y arriver. Laissez la sinistrose et les esprits étroits avec leurs œillères se complaire dans ce qu’ils pensent impossible. Faites-vous confiance et osez devenir le leader de votre propre vie. Le métier d’Office Manager est un terrain de jeu fantastique si vous êtes obsédé par l’organisation, la stratégie, le dépassement de soi, la gestion et croyez que l’on peut travailler sérieusement, sans se prendre au sérieux et avec bienveillance.

Les objectifs du blog pour les Office Managers

  • Explorer des outils et des concepts d’organisation pour dompter ce que j’appelle affectueusement le Chaos (personne n’est prêt au déluge de missions à ce poste, parole de junkie de to-do list);
  • S’éduquer sur l’entreprenariat pour mieux comprendre les enjeux de nos dirigeants et les épauler avec efficacité;
  • Oser prendre sa place de bras droit en cultivant leadership et confiance en soi;
  • Construire sa carrière en montant sereinement en compétences sur des sujets transverses en gestion d’entreprise.

Bienvenue dans l’Office Manager Gang! Keep calm and become the best Office Manager ever.